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Nous poursuivons la rubrique portrait d’athlète ce mois-ci avec le récit de Jean Marcel PERRIN

Présentation

Salut ! Peux-tu te présenter en quelques mots stp ? 

Je m’appelle Jean Marcel et je suis le doyen du club de l’A.L.E. J’ai 75 ans ! 

Quelles disciplines pratiques-tu ?

Ce qui me plaisait (et me plait toujours d’ailleurs) ce sont surtout les courses natures où je peux combiner plaisir de l’effort et plaisir visuel ! J’ai fait beaucoup de courses de côtes en Suisse comme Sierre Zinal parce que c’étaient de belles compétitions et c’était très beau là-bas. 

Depuis quand es-tu membre du club ?

Pratiquement depuis la fondation du club ! Je crois que je suis arrivé un ou deux ans après la création du club ! J’ai même connu l’inauguration du stade d’Échirolles en 85 par Madame Mitterrand, et Alain Calmat, ministre des Sports de l’époque.

Parcours sportif

Raconte-nous comment tu as commencé dans l’athlétisme et ce qui t’a poussé à rejoindre notre club.

Ce que j’adorais, c’était courir au milieu des roseaux de la plaine de Moirans quand elle était gelée ! J’ai commencé à courir comme ça, pour le plaisir, et au fur et à mesure des copains m’ont proposé de rejoindre les clubs d’athlétismes pour en faire un peu plus régulièrement !

Quels sont les moments forts de ta carrière sportive jusqu’à présent ?

Ce que j’ai bien aimé c’étaient les courses en Suisse ! On faisait la course le matin et la fête l’après-midi, ça me plaisait beaucoup ! J’ai aussi bien aimé le circuit de la Sure qui mixait la course et la marche en nature.

Quels sont tes objectifs sportifs à court  terme ?

On ne peut pas vraiment parler d’objectifs ! Le covid a un peu cassé mon rythme. Et puis les articulations commencent à manquer d’huile ! En ce moment je cours pour le plaisir ! La descente c’est devenu trop dur alors je cours en montée et je redescends tranquillement.

Quelle est ta plus grande réussite en tant qu’athlète jusqu’à présent, et qu’est-ce que cela représente pour toi ?

J’ai gagné quelques courses mais je me pointais toujours sur la ligne sans objectif ! Mais si je dois en retenir certaines qui m’ont marquées je dirais une vieille course autour de la Bérarde en Oisans, et le circuit de la Sure. 

Je me rappelle aussi les championnats de France de course en montagne. Après avoir fait plusieurs fois des bonnes places j’ai voulu préparer sérieusement ces championnats de France et j’ai réussi à gagner ! 

Entraînement et préparation

Partage avec nous à quoi ressemble une semaine d’entraînement typique pour toi.

Maintenant je fonctionne à l’envie ! Je me lance des petits défis pour me motiver. Mon entrainement est un peu irrégulier et ça dépend de la météo ! Mais je continue parce que j’adore ça. Tant que je peux le faire je continue.

Comment parviens-tu à équilibrer l’entraînement, la compétition et les autres aspects de ta vie ?

J’ai travaillé de longues années à Arkema dans l’usine chimique ! Ça n’a jamais été trop compliqué de mêler tous ces facettes de  de ma vie car je m’organisais bien, j’allais courir le matin ou le midi. Parfois avec l’usine on avait des horaires décalées, ce qui me permettait de courir facilement avant ou après le travail.

As-tu des rituels ou des habitudes spéciales avant une compétition importante ?

Non rien de spécial ! A l’époque on était « jeunes et cons », on s’en foutait. On enchaînait tellement les courses qu’on voyait au jour au jour ce qu’on pouvait faire. On faisait tout pour le plaisir du moment. Je n’ai jamais été stressé !

Motivation et inspiration

Qui sont tes modèles ou source des d’inspiration dans le monde de l’athlétisme ou ailleurs ?

Je n’ai pas eu spécialement de modèles car j’étais un coureur plutôt solitaire. Mais c’est vrai que dans les courses de montagne en Suisse j’ai été impressionné par Stéphane Solaire, ou les frères Tramontti !  Ils avaient des gabarits très différents, et une hygiène de vie de fêtards mais ils ont tout de même gagner les courses les plus prestigieuses ! 

Aujourd’hui, je suis impressionné par Julien Rancon que j’ai connu tout gamin mais qui a toujours été brillant dans son sport.

Comment restes-tu motivé et maintiens-tu ta passion pour l’athlétisme au fil des années ?

Comme je l’ai dit je ne me prends pas la tête, la course fait partie de ma vie et c’est le plaisir que ce sport m’apporte qui me fait continuer.

Conseils et messages pour les autres athlètes du club

Quels conseils donnerais-tu aux jeunes athlètes qui cherchent à s’améliorer dans leur discipline ?

Il faut d’abord courir pour le plaisir ! Une fois que le plaisir il est là, tu sens que progressivement ton corps s’habitue et qu’il en redemande ! Si tu te mets des objectifs avant d’avoir trouvé le plaisir tu n’iras pas loin !

As-tu un message ou un mentra que tu suis dans ta carrière ? 

Non pas tellement, à part s’amuser et profiter je n’ai jamais vraiment été animé par autre chose.

Fun facts

Peux-tu partager une anecdote amusante ou inhabituelle liée à ton expérience dans l’athlétisme ?  

Des anecdotes j’en ai pleins mais elles sont d’un autre temps. ! On savait s’amuser à l’époque ahah. Je me souviens par exemple d’un coureur qui avait pris le départ d’une course avec une valise ! Il avait fait la course avec et tout le monde se demandait ce qu’il pouvait bien y avoir dedans. A l’arrivée il a ouvert la valise et a sorti deux bouteilles de vin rouge et nous a invité à boire un coup ahah !

La suite de la saison

Un dernier message que tu aimerais partager avec les membres du club ALE ? 

Surtout faites-vous plaisir en courant ! Prenez aussi le temps de courir seul pour vous donner l’occasion de vous découvrir de l’intérieur ! Un peu d’introspection n’a jamais fait de mal. 

 

 

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