Nous poursuivons la rubrique portrait d’athlète ce mois-ci avec le récit de Fabian Holbach
Présentation
Salut ! Peux-tu te présenter en quelques mots stp ?
Fabian, avec un A ! 30 ans déjà, immigré dans la région à la recherche de la montagne, de la neige et du fromage. Et maintenant surtout aussi des digues parfaitement plates avec des traits de chronométrage tous les 500m, la perception est très personnelle parfois..
Dans quel groupe t’entraines-tu ?
Dans le groupe Illégiteam avec Jérémie.
Quelles disciplines pratiques-tu ?
En course à pied : de la route, du cross et quelques trails. Sinon : vélo sur route, Du-/Tri-athlon et ski de fond.
Depuis quand es-tu membre du club ?
Je suis arrivé au club en 2021
Parcours sportif
Raconte-nous comment tu as commencé dans l’athlétisme et ce qui t’a poussé à rejoindre notre club.
Etant petit, j’ai beaucoup couru avec mon père, qui pratiquait le triathlon. J’en faisais un petit peu aussi, avant de me concentrer sur le vélo entre 10 et 26 ans. Avec la dure réalité de la vie professionnelle et les courtes pauses du midi (heureusement pas si courtes que ça en France), j’ai redécouvert le plaisir de la course à pied et de son efficience pour l’entretien physique. C’est Franck, mon ancien collègue qui m’a trimballé aux entraînements de l’ALE, j’ai adoré !
Quels sont les moments forts de ta carrière sportive jusqu’à présent ?
Je pense aux épreuves de vélo où toute une équipe se sacrifie pour décrocher un résultat significatif pour un seul coureur. Il faut réunir une multitude de qualités pour réussir une course : communication, prise de décision, adaptabilité, gestion de l’effort, coopération. Ce n’est pas souvent le cas, qu’on réussit une course en équipe, mais quand on y arrive, c’est extraordinaire. Lors de la dernière Coupe de France N2, où mon coéquipier Thibault a terminé à la 7e place après une course offensive de toute l’équipe, chacun ressentait cette satisfaction d’avoir tout donné. C’était génial.
Quels sont tes objectifs sportifs à court et à long terme ?
Aller chercher le titre de champion du monde de Duathlon longue distance. OK, ce n’est pas très modeste, mais ayant fini 2 et 3e ces dernières années, il y a bien une marche à explorer.
Quelle est ta plus grande réussite en tant qu’athlète jusqu’à présent, et qu’est-ce que cela représente pour toi ?
C’est la troisième saison que j’essaie de me préparer sérieusement à une course sur route de 10 km, mais chaque année, je me suis blessé avant même de participer à une compétition. Mon objectif pour cette année est resté le même : courir un 10km « rapide ». Je m’étais fixé 31’, mais en enchaînant les spé 10km et une compétition de préparation, où je passais déjà sous les 31’, j’ai osé rêver des 30’. C’était un pari, mais avec 3’’ de marge je l’ai tout juste fait. J’étais quatrième du groupe d’entraînement sur cette course, une densité hallucinante.
Entraînement et préparation
Partage avec nous à quoi ressemble une semaine d’entraînement typique pour toi.
C’est très variable, mais il y a très peu de jours sans séance. Typiquement le lundi et le vendredi des sorties tranquilles, le weekend une compétition ou des grandes sorties foncier/plaisir.
Comment parviens-tu à équilibrer l’entraînement, la compétition et les autres aspects de ta vie ?
Je dirais que le sport équilibre ma vie. Je ne me suis jamais tenue strictement à un plan d’entraînement. J’adapte mon entraînement de manière dynamique au déroulement de la semaine. C’est l’agilité qui me permet de garder ma liberté ; je ne me sens jamais contraint par le sport.
As-tu des rituels ou des habitudes spéciales avant une compétition importante ?
En vélo je me goinfre 3h avant la course. En course à pied, je l’ai remplacé par un petit quelque chose..
Motivation et inspiration
Comment restes-tu motivé(e) et maintiens-tu ta passion pour l’athlétisme au fil des années ?
La diversité des activités, types de séances, parcours d’entraînement. Les amis et les collègues. A l’âge de 15 ans à la campagne je faisais tellement de sorties ennuyeuses (du foncier interminable) tout seul. Heureusement, je parviens aujourd’hui à éviter ce niveau de monotonie.
Conseils et messages pour les autres athlètes du club
Quels conseils donnerais-tu aux jeunes athlètes qui cherchent à s’améliorer dans leur discipline ?
Polariser les séances. Le dur plus dur, le facile vraiment relâché. Et on respecte les allures
Fun facts
En dehors de l’athlétisme et ton travail, quelles sont tes passions ou passe-temps ?
J’ai un rapport d’amour et de haine (amour vache ??) avec les vélos et la mécanique – et avec ceux des amis..
Peux-tu partager une anecdote amusante ou inhabituelle liée à ton expérience dans l’athlétisme ?
Etant petit j’ai appliqué beaucoup trop littéralement la stratégie de course du vélo (on ne lâche pas les roues) à la course à pied. J’ai vécu des explosions de l’espace au bout de 2km en suivant les grands.
La suite de la saison
Quels sont les événements sportifs à venir où l’on pourra te voir en action ?
La Voironnaise, pourquoi pas des cross ou un marathon, si toujours pas blessé d’ici là ?
