Posté par | Catégorie(s) : Non classé.

Voici le récit de Sonia sur « son tour du lac d’Aiguebelette » :

« Le plus dur pour moi, lorsqu’il y a une course, c’est le réveil. Aiguebelette, c’est loin ! Et la course est à 9h00. Alors lorsque le réveil sonne à 5h45, je me demande pourquoi je me suis inscrite.
Je sais, heureusement, que Bruno m’accompagne. Je ne peux pas me rendormir. Ca y est, on y est, on a nos dossards : il fait beau, le soleil est là. C’est chouette : l’excitation d’avant course, l’ambiance, des visages qu’on reconnaît d’une année sur l’autre.

Et on est sur la ligne de départ : bien se placer et trouver le bon rythme dès le début. On est 2, c’est plus simple. C’est notre course, on va la faire ensemble.
Les 1ers kms défilent, on regarde les paysages, le silence, juste le bruit des chaussures et notre souffle. Le lac est vert sombre, couleur des sapins, à l’ombre. C’est beau.

. Le rythme est toujours  bon jusqu’à la première montée où on réduit la foulée. Bruno me donne des conseils. « Ca va ?je te soule pas ? » «non, non, continues, c’est bien ça m’aide ».

On pense à Moufid, on se dit que s’il avait couru comme prévu, on l’aurait largué, héhéhé ! On en rigole avec Bruno.

On ne voit pas la borne du 10 km, pas de référence donc sur les temps de passage, les bornes ne sont pas justes. Pas grave Bruno me donne toujours le rythme. Seule, j’ai souvent une fâcheuse tendance à ralentir.

Allez entre le 11ème et le 12 ème km, petite montée, légère mais ça commence à tirer. On est au soleil et il ne fait pas encore trop chaud. Je sais juste que maintenant, il ne faut pas lâcher jusqu’au 15ème car ça a l’air de rien, mais c’est la partie la plus chiante, disons le. Ce petit faux plat montant.
Bruno ne lâche rien et il m’entraine. Je doute, et il insiste alors je suis bien obligée de continuer. Enfin, le 15ème est là, ça y est. On accélère, ça descend un peu et la barre des 1h20 est possible. Bruno me laisse passer devant, je lui dis de venir mais non, il me laisse y aller. On franchit la ligne d’arrivée en 1h19’19. Très exactement.
Ce n’est que du bonheur, une légère fatigue, on savoure cette course, on va boire. Une bière au génépi pour Bruno!

Et hop on repart direction le barbecue du club. »

http://www.ale-athletisme.com/aiguebelette-les-aventures-de-bruno-et-sonia/

 

Laissez une réponse