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Comme vous le savez ,il vous est possible de nous livrer vos impressions ,vos anecdotes sur vos courses…

Voici les récits de Guy ,Laurence , Isabelle et François ,qui nous font vivre en différé un peu de leur course pas loin du toit de l’Europe…

Le récit de Guy :

« J’ai fait les 10 km du Mont Blanc samedi matin avec Elisabeth Borrel de l’ALE. Nos trois autres amis Laurence Agliata, François Costerg et  Isabelle Lefevre faisaient le cross et sont partis à 7 :30.

J’étais supposé partir à 8 :00 pour le 10 km et je suis arrivé heureusement en retard de 2 mn pour cette première vague. Les malheureux ont dû faire demi-tour vers le quatrième km car ils se sont trompé de parcours…

J’étais chaud bouillant dans le sas à 8 :02 et on a été retenu jusqu’à 8 :20 pour nous dire que les départs auront lieu à 9 :00.

8 :45 je reprends un échauffement pour rentrer dans le sas de départ à 9 :00. Là on patiente encore jusqu’à 9 :11  avec des pannes de courant et dysfonctions dont on ignore la raison.

Bref top départ à 9 :11 pour un 10 km et un peu plus de 320m de dénivelé.

Je suis parti dans un esprit de course plaisir sans me focaliser sur la montre, sans m’énerver à doubler dans les singles et en oubliant mon rhume bronchite et l’aller-retour Paris que j’avais fait la veille pour le boulot.

A mi-parcours j’ai discuté avec une (jolie) femme qui venait de Nancy et qui fait comme moi 43’ sur un 10 km plat.  On a eu un ravito au 5ème  km et un contrôle de puce dans la montée (on avait 2 puces sur nous!!!).

Notre objectif était de le faire en moins d’une heure et on l’a atteint en presque 59’.

Mon classement est (étonnement) bon 133ème  /1002 et 22ème V1H sur 105 vu mon état physique du moment.

Je suis parti ensuite encourager mes amis de l’ALE dont certaines ont eu des difficultés sur leur fin de course…

Mes deux précédents Marathons d’octobre et avril m’avaient fatigué mais maintenant je sens que je vais reprendre la pêche sur des distances plus courtes. »

Autre récit ,mais autre course,le cross cette fois(21 km) avec le récit

Laurence :

laurence montee
LE CROSS DU MONT BLANC
L’ARRIVEE
  »  Samedi 28 juin, je regarde mon GPS qui affiche le 22ème km.
J’entends raisonner la voix de l’animateur…
CA Y’EST, j’y suis ! lolo plus qu’un km, j’ai envie de me défouler, je suis aux anges, youpi !
       Sauf que là, je sors du dernier balcon et devant moi, se dessine une longue et interminable piste avec tout au bout …..
Devinez quoi ! L’arche gonflable accrochée ou suspendue, je ne sais plus, à l’EVEREST !
Ahhhh ! Au secours, c’est ça l’arrivée, j’aurais aimé voir ma tête ! A ce moment précis, y’a plus de youpiiii, mes ailes sont coupées…
    Allez, je ne lâche pas et descends péniblement cette piste, puis je remonte, un p’tit virage à gauche et un grand virage à droite et là je vois Guy b. qui me rejoint et me passe devant sans me voir. Comme d’habitude, à fond.
Guy « chui là » ! Il me demande si ça va !!?
OUI, j’en peux plus, c’est quoi ça en face de moi ?
C’est rien t’as plus que 400m à faire !
   J’avance en regardant ses pieds et là je lève la tête, l’EVEREST se dresse devant moi, Comment je vais faire ? Il me reste 300m de VERTICAL, c’est comme si tu montais trois étages me dit il,  Ben non, c’est 8 étages ! (J’ai mis 12 mn pour faire 300 m, oui)
     Allez, les mains sur les cuisses et le nez qui a bien failli râper le sol, pas à pas j’atteins le haut de l’EVEREST heureuse de l’avoir fait.
     Mes amis, François et Zaza qui ont brillé sur cette course, Babeth sans qui les weekends ne seraient pas ce qu’ils sont, tous sont toujours là à l’arrivée et ça c’est chouette.
     En conclusion, comme dit si bien François on va retenir le plus spectaculaire de cette course, l’ARRIVEE
REGIS, c’est pour quand la préparation d’un km vertical « 
laurence arrivee

 

 Et enfin le recit de francois :

CROSS DE CHAMONIX 2014

francois mt blanc arrivee

 

 

« Tout avait commencé par un apéro chez Laurence car c’est ainsi que nous avons l’habitude de préparer notre calendrier des courses de l’année. C’est décidé on fera le cross du Mont Blanc, 23 km, 1500 d+ c’est dans nos cordes de jeunes trailers.

Nous apprendrons plus tard qu’une rallonge de 300 D+ nous a été accordée sans distance supplémentaire. Pas très grave, on n’est plus à ça près.

Et me voilà parti avec Zaza et Laurence sur Chamonix, Babeth et Guy doivent nous rejoindre mais ils sont inscrits sur le 10 km.

Un SMS la veille nous a prévenu que la course était avancée d’une heure, départ 7h30, débout 5h30. Les filles ont chahuté, Guy a ronflé mais la nuit s’est bien passée. La tenue était déjà prête depuis la veille et c’est tout juste si j’ai pas dormi avec tant j’ai envie d’y être.

Je vérifie 2 fois le sac, a manger pour 3 jours, couverture de survie, sifflet, 1.5 l d’eau, la veste, le téléphone branché sur RUN KIPPER, je suis prêt.

1530 trailers au départ, de belles tenues, ils ont tous l’air fort et bien entrainés. Pas de stress, on se prend en photo, on rigole, juste la vessie qui fait des siennes…

C’est parti, pleins de spectateurs, des cloches qui tintent, la sono a fond. On va me doubler pendant 30 minutes mais j’ai l’habitude de partir à mon rythme et de ne pas m’occuper des autres.

1h30 plus tard, je suis au ravito, le plus facile est fait. J’ai mes habitudes alimentaires (banane, coca et chocolat), je reste 30 secondes suis trop impatient de poursuivre.

Prochain ravi dans environ 1h30 environ.

Panneau 1h40 pour les marcheurs, je réfléchis combien je vais mettre, une racine traverse le chemin et c’est le drame. 2 genoux en premier pour amortir, les 2 mains ensuite. Je me relève en jurant, a priori rien de cassé mais déjà 2 œufs de caille qui poussent sur les genoux, c’est moche mais pa s grave, ils marchent encore et je repars en râlant….

3h00 de course, j’arrive à la Flègère, je connais les lieux pour y avoir soutenu les copains de l’ALE lors de la CCC l’été dernier. Pause ravitaillement 1 mn. On entend la sono de l’arrivée sur Plan Prat à 5 km mais c’est tout au bout de l’horizon et on distingue une marée humaine sur la montée finale.

Le rythme a un peu baissé mais on court régulièrement jusqu’au pied du mur final. On dirait le mur d’une piste noire vue d’en bas avec des centaines de spectateurs qui crient, hurlent, applaudissent, encouragent chacun en criant son prénom. On m’avait prévenu et j’ai encore un peu de force.

Impossible de s’arrêter, on en porté vers le sommet, l’adrénaline est au max.

Je bombe le torse devant le photographe et fini les 3 derniers mètres en courant. Yesss c’est fait.

Une médaille, une bière et je m’habille. Déjà Guy me rejoint et Isabelle puis Laurence vont arriver. Je veux être là pour partager ce moment avec eux. Vivement la prochaine course, je deviens accro. »

 

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